dimanche 10 mai 2009

Sous le ciel de Paris


Que de rues arpentées
Amnésie sur la pâleur et la saleté
Où au contraire acceptation d'en prendre plein les yeux et le nez
Lucidité masoschiste de la parisienne moyenne
Marcher les yeux en l'air
Où sur les toiles exposées
Car l'art ici est encensé
Peint chanté clâmé slamé à chaque coin de rue
Que de vies partagées,
offertes dénudées à l'oeil du parisien blasé
Qui a la capacité surnaturelle de ne plus s'étonner
Que de derniers métros attrapés au vol ou ratés
Paris ville de mes vingt premières années

Enfin, ce qu'il en reste.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Il en reste certainement plus que tu le crois. Cherches bien...
Très joli texte et montage photo.

Rom a dit…

Joli patchwork de mots et d'émotions illustré avec talent.
Des façades haussmanniennes (que de consonnes redoublées dans cet adjectif ;-) ) aux murs maquillés d'art des rues.
J'y ai vécu 20 ans d'émerveillement.

Ca†≈ a dit…

Ah non !
Je ne suis pas d'accord...
A Paris on a toujours vingt ans !

helianthine a dit…

Si heureuse de te voir là Cat! Je pense vraiment fort à toi, courage!

helianthine a dit…

Merci Rom et oiseau bleu pour votre fidélité (ici :) )

Anonyme a dit…

Tout a été dit par Bluebird et Rom... je ne laisserai donc que ma modeste trace !
Je profite de ce passage pour envoyer de tendres pensées à Cat...