samedi 16 mai 2009

Même thème (image précédente) mais version romantique

Mon lit,

Ostensoir rubis sous l'éclât de saturne
Navire agité dans l'ouragan nocturne

sillonnant l'océan de l'empire des sens
sans que les ans n'éteignent mon appétance

Au bord du naufrage, il me porte à tes lèvres
Inespéré rivage atteint avec fièvre

Loin de la grève, sous la lune, puis le soleil
Il fait chavirer mon âme, aux berges du sommeil.


P.S A Noèse: n'imagine rien, ce billet est très ancien!

4 commentaires:

Serge a dit…

"sans que les ans n'éteignent mon appétance.."
Coquine, va...
Non, c'est pour rigoler, l'appétit vient en mangeant ou du manque de nourriture, ce qui dans les deux cas expliquent ceci..
:D

Anonyme a dit…

Très belles métaphores !

helianthine a dit…

Ah tiens voilà Serge! Bon we à toi, merci de ton passage.

A Bérénice c'est sympa d'avoir mis ta photo, j'aime bien connaître le visage de mes amis bloggueurs...Derrière les mots qui trahissent l'esprit, il y a aussi une enveloppe corporelle. La tienne a l'air vraiment charmante ;-)

Anonyme a dit…

Eh bien vois tu Hélène... tu viens de répondre à la multitude de questions qui envahissait mon esprit... Faut-il ? Ne faut-il pas ? Quelle importance l'enveloppe corporelle ? Les mots ne sont ils pas l'essentiel ?
Je te remercie de m'avoir guidée dans ce choix !
Je te renvois le compliment ! ;-)